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La “nouvelle économie”, une source intarissable d’emploi ?

En économie, il existe une relation fondamentale entre la croissance et l’emploi. Pour la très grande majorité des économistes, c’est en encourageant la croissance que l’on peut atteindre un optimum de Pareto ; optimum de premier rang ici incarné par ce qu’ils appellent bien souvent le « plein emploi », situation dans laquelle le chômage est moindre et ne sévit qu’à très court terme.

Nouvelle économie

Mais comment, donc, encourager la croissance pour, in fine, encourager l’emploi ? Question difficile… Il existe presque autant de réponses qu’il y a d’écoles de pensée ou de « think tanks ».

Donc nous nous focaliserons ici sur le cas des technologies de l’information et de la communication (TIC), à l’origine de ce que l’on connaît sous le nom de « nouvelle économie ».

Les TIC : les enseignements empiriques et les apports de l’économétrie

La nouvelle économie est le nom que l’on donne à l’accélération de la croissance depuis la fin des années 1990, en lien avec le développement exponentiel des TIC.

Si l’on suit la logique évoquée plus haut, l’emploi a donc, lui aussi, connu un essor fulgurant grâce à cette transition structurelle.

Certes, certains obscurantistes dénonçaient avec vigueur la destruction d’emplois provoquée par l’automatisation inhérente aux systèmes d’information. Mais c’est une thèse qui a été rapidement démentie par des penseurs comme Alfred Sauvy, mettant en exergue un effet de déversement sectoriel,  qui fait que les emplois détruits à court terme sont recréés à moyen/long terme dans les nouvelles branches de l’économie.

En revanche, il est vrai que l’on observe une complexification des tâches directement liée au progrès technologique, ce qui nuit notablement aux travailleurs peu qualifiés. Aujourd’hui, il y a effectivement un nombre croissant de postes impliquant un niveau de diplôme élevé, et les chasseurs de tête se montrent de plus en plus exigeants avec leurs « proies ».

L’ère des technopoles : l’exemple de l’emploi à Sophia Antipolis

Le XXIe siècle est l’ère des technopoles, celles-ci s’étant d’ailleurs converties en de véritables essaims de talents ! Prenons l’exemple de l’emploi à Sophia Antipolis

Sophia Antipolis est une technopole d’une quarantaine d’années qui fait preuve d’un dynamisme exceptionnel. En plus d’être un centre de recherche prestigieux, notamment dans le domaine des TIC, elle est un centre de formation de haut niveau. Elle abrite, en effet, le fameux Centre International de Valbonne (CIV), comprenant des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) de renom.

Bien sûr, les chasseurs de tête se disputent les jeunes talents issus de ces filières ; jeunes promis à un avenir professionnel brillant. Ces derniers peuvent d’ailleurs envisager de faire carrière dans cette même technopole où ils ont suivi leurs études.

 

Baptiste Vannesson

Etudiant à l'Ecole centrale de Lyon

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