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Travailler partout quand on veut : une tendance en pleine croissance selon Forrester

Le cabinet Forrester a sorti un rapport sur le BOYD, intitulé « Mobile Workforce Adoption Trends », évoqué par eWeek. Il est le résultat de l’analyse de plus de 10000 interviews menée dans 17 pays sur le thème Travailler partout quand on veut.

L’étude montre que le pourcentage de personnes utilisant plusieurs applications, technologies et recourant à différents lieux pour travailler était passé de 15 % en 2011 à 29 % en 2012. Quand on sait que le niveau d’utilisation des tablettes va tripler d’ici 2017 en atteignant les 905 millions d’exemplaires, on se dit que le phénomène « travailleur où je veux, quand je veux » n’est pas près de décroitre.

Forrester recommande aux entreprises de se préparer à cette évolution et de commencer par comprendre qui sont leurs employés, les usages qu’ils font des technologies et leurs souhaits. Par exemple, pour le BOYD (ici défini selon qu’un employé amène son propre matériel ou qu’il participe à l’achat de ce matériel), l’étude montre que les personnes sont impliquées, ont des attentes précises.

Cette étude met aussi en lumière la bataille Apple/Microsoft/Android, qu’on parle de smartphones, de tablettes ou d’ordinateurs.

Vous pouvez consulter le rapport « Mobile Workforce Adoption Trends 2013 » en vous rendant sur le site de VMWare.

Emilie Marquois

Community manager et rédactrice de Zevillage. Consultante Médias Sociaux, Community Manager mais aussi geek, fan de rugby et de pâtisserie.

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8 commentaires

  1. Ça serait intéressant de comparer ces résultats avec une étude similaire sur les freelances.
    Ceux que l’on retrouve dans les mêmes tiers lieux que des employés qui pratiquent le télétravail.
    On peut également se poser la question comment est la répartition d’utilisation des outils (appareil ou application) dans des catégories de métier (graphisme, multimédia, web, marketing…).
    On connaîtrait ainsi les early adopters professionnels avec une distinction entre indépendants et salariés.

  2. Ecrire cela c’est n’importe quoi. C’est faire rêver les gens.
    Le télétravailleur n’est pas un touriste qui travaille s’il
    Veut quand il le veut.
    C’est un professionnel qualifié de plus en plus sollicite
    pour des mission très très pointu, avec de soucis de confidentialité,
    et des questions de rentabilité importante.
    les outils informatiques sont très variés au final.
    On a besoin de transmettre des fichiers, de dialoguer par visio
    par tel, en face a face, de chercher l’information sur terrain (internet, « réel »).
    Mais le télétravailleur qui ne produit pas un profit réel.
    c’est ce qu’on appelle un demandeur emploi. A part cela, ne rêver pas.
    Si vous voulez teletravailler, gagner votre vie. il le bouger votre petit C..

  3. @ Castillo,
    Je ne vois pas ce qui peut faire croire que le télétravailleur est « un touriste qui travaille s’il
    Veut quand il le veut. »
    Je suis bien d’accord avec toi que c’est un professionnel avec des compétences pointues qu’il soit salarié ou en freelance. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons créé la plateforme Humaneos.
    Les technologies ont évolué et la relation dans le travail aussi. Grâce à ces évolutions, nous pouvons être plus réactif à la demande d’un client, participer à une réunion par visio-conférence tout en étant éloigné de son bureau…
    Aujourd’hui nous travaillons différemment grâce à ses évolutions technologiques (il y a même des effets pervers à cela mais c’est un autre sujet).
    Selon moi, cette étude nous montre les changements d’utilisation de ces outils.
    Mais c’est sûr que si on veut du travail, il faut aller le chercher.Rien n’arrive tout cuit.

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