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SNCF, télétravail et éco-mobilité

Il y a quelques temps j’ai déjeuné avec deux responsables de la SNCF pour parler « télétravail ». Leur groupe de prospective explore les nouvelles pistes de business de la société et ils souhaitaient comprendre les besoins des télétravailleurs.

Je ne vous ferai pas un compte-rendu exhaustif de nos échanges mais juste un résumé de mes suggestions.

Premier service attendu des télétravailleurs : des trains ponctuels. Le train comporte quelques avantages sur l’automobile dont celui d’être plus économe en énergie (par passager transporté). Un télétravailleur qui ne peut pas compter sur le train prendra donc une voiture pour se déplacer. Ce qui n’est pas dans l’intérêt de la SNCF, ni dans celui de la planète.

Les chemins de fer pourraient aussi proposer des services embarqués pour faciliter le travail en mobilité, comme du Wi-Fi à bord et un accès gratuit au Wi-Fi dans toute les gares (un service disponible par exemple pour les titulaires de cartes Grands voyageurs ou d’abonnement).

Le développement de l’éco-mobilité passe aussi par des services annexes dépendants de la SNCF (ou de Réseau ferré de France qui gère les infrastructures). Dans beaucoup de gares on pourrait créer des petits télécentres avec des bureaux de passage et des petites salles de réunion. Là encore on pourrait imaginer un système de gestion simple et permettre l’accès national dans un bouquet de services réservé aux télétravailleurs (un bouquet offert avec la carte Grand voyageur ou Smile ?).

RFF pourrait aussi ouvrir des points d’accès neutres de son réseau de fibre optique présent sous toutes les voies et créer ainsi des points de collecte pour de petits opérateurs sur tout le territoire.

Voilà quelques pistes. Vous avez peut-être d’autres idées ?

PS : les usagers du Paris-Granville seront ravis d’apprendre que la SNCF à débloqué un budget de 200 000 € d’élagage sur la partie bas-normande du trajet. Finies les feuilles mortes qui mettent les trains en retard. J’ai appris à l’occasion que ce « gag » coûtait un fortune à la SNCF. Les trains qui glissent sur les feuilles endommagent leurs roues et sont obligés de partir en réparation…

Xavier de Mazenod

Fondateur de la société Adverbe spécialisée dans la transition numérique des entreprises et éditeur de Zevillage.

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5 commentaires

  1. parlons en de la carte grand voyageur. la sncf (il parait que ça n’est pas un produit de la sncf) la fait payer 30€ et quand elle arrive à son terme ils ne vous préviennent pas que vous avez deux mois pour utiliser le smiles. ça me fait d’autant plus mal que ma messagerie est inondée par des mels avec des promotions.
    alors pour moi la carte grand voyageur c’est avant tout du vol

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