Télétravail

#TourTT de Rennes : « Le télétravail est un levier de qualité sociale et de performance économique »

Le 5 décembre, toute l’équipe du Tour de France du Télétravail était à Rennes pour promouvoir les nouvelles formes de travail. Merci à La Cantine Numérique Rennaise pour son accueil chaleureux malgré une météo un peu chaotique (c’est amusant de voir qu’à chaque fois qu’on va dans cette région, on ne peut s’empêcher de parler du temps qu’il fait et en l’occurrence de la pluie).A l’image des précédentes étapes, nous avons eu le matin, des témoignages d’entreprises et de tiers-lieux, et l’après-midi un barcamp (sur le thème de l’emploi et du télétravail).

LA MATINEE

Martine Bordonne (directrice de projets au sein de la DRH d’Orange France) nous a fait le plaisir de faire le déplacement en Bretagne pour évoquer l’arrivée du télétravail chez Orange en 2009, son évolution depuis (il concernait 1700 personnes en 2011) et expliciter les aléas, les difficultés, les apports et toutes les questions relatives à sa mise en oeuvre. On retiendra de son intervention les nombreux exemples concrets qu’elle a donnés et les nombreuses phrases-clés formulées qui soulignent une vraie vision du sujet.

Le second témoignage que nous avons entendu est celui de Christian Andrieu (DRH, région Ouest de Steria). Grâce à la mise en place du télétravail, 9 jours/an ont été économisés pour 1 jour de télétravail, et ce n’est pas le seul bénéfice. Il ne faut toutefois pas négliger la nécessité d’un temps de présence dans l’entreprise. En outre, il est important que le dispositif choisi pour la mise en oeuvre du télétravail soit le plus simple possible au niveau contractuel.

Après une courte pause, Svetlana Popova (urbaniste chargée de mission à Rennes Métropole) nous a présenté un aperçu des tiers-leux existants et en projet sur Rennes Métropole, réalisé dans le cadre d’une démarche prospective visant à étudier le potentiel de développement des lieux collectifs de travail partagés sur le territoires. On a pu noter que les tiers-lieux existants et à venir sont principalement situés en centre-ville, ce qui peut paraître contradictoire par rapport aux contraintes que le télétravail permet de lever. Par ailleurs, dans la démarche actuelle, les EPN et les médiathèques, qui ont connu une baisse de fréquentation, sont des lieux à considérer et ré-inventer pour attirer de nouveaux publics.

Nous avons eu ensuite le plaisir d’entendre successivement :

  • Ludovic Arnold, qui est à l’origine d’un projet de coworking à Saint-Brieuc : il a insisté sur la nécessité de créer une communauté avant de créer un lieu ;
  • Katerine Sabatier, directrice de La Cantine Numérique Rennaise : ce lieu, qui a 2 ans d’existence, est un lieu de transition d’échange, de co-création et de collaboration où de nombreux événements ont lieu.

LE BARCAMP

Après un très chouette buffet et avoir entendu deux coworkers faire part de leur expérience positive, nous avons enchaîné sur le barcamp. Plusieurs sujets ont été définis, un vote à main levée a été lancé et deux sujets ont finalement été sélectionnés :

  • Télétravail et productivité : ce sujet a été abordé selon deux points de vues (le télétravailleur indépendant et le télétravailleur salarié) et quatre axes (les freins à la productivité, le management, la mesure de la productivité et les facteurs d’accélération ; la notion de confiance est revenue plusieurs fois au cours des échanges ;
  • Mobilité et aménagement du territoire / emploi : ce sujet a été traité avec en ligne de mire la question de l’attractivité d’un lieu et celle du maintien des habitants sur un territoire, mais aussi le développement de la cohésion sociale, les écarts en matière de santé d’un territoire à un autre et le rôle de chacun (pouvoirs publics, salariés, entreprises…).

 

Emilie Marquois

Community manager et rédactrice de Zevillage. Consultante Médias Sociaux, Community Manager mais aussi geek, fan de rugby et de pâtisserie.

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