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Les risques psychosociaux : la bête noire des entreprises

Les risques psychosociaux (RPS) font partie des plus grosses craintes au cœur des entreprises d’aujourd’hui. La crise économique française et les stratégies managériales borderline ont accentué le ras-le-bol ces dernières années des salariés qui n’en voient plus le bout. Dépression et burn-out sont de plus en plus fréquents. La morosité des actifs joue un rôle essentiel sur leur productivité.

Depuis plusieurs années, les entreprises privées et publiques tentent de trouver des solutions, malgré une situation complexe et des restrictions inévitables.

L’exposition aux risques psychosociaux

L’inquiétante exposition aux risques psychosociaux a stimulé la création de diverses enquêtes et sondages. Les RPS ont donné lieux à trois grandes enquêtes : l’enquête ECT sur les conditions de travail, l’enquête Santé et Itinéraire Professionnel (SIP) réalisée en 2006 et 2010, et l’enquête SUMER sur le stress professionnel.

En 2007, l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) estime le coût social du stress entre 2 et 3 milliards d’euros. A l’heure où les économies budgétaires sont de mise, ce chiffre est particulièrement douloureux puisqu’il progresse sans cesse.

Aujourd’hui, sous la pression des CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), les organismes privés et publics se préoccupent plus que jamais du stress ressenti par leur effectif.

Via surveymonkey.com, Weka a choisi de créer un sondage sur la qualité de vie au travail dans le secteur public, afin de cerner davantage les problèmes actuels. Cette démarche est saluée par les employés, qui ne sont pas encore touchés par le burn-out. Vous pouvez vous-même y participer en répondant à ce questionnaire.

La hausse de l’épuisement professionnel

Selon un sondage effectué en 2009 par l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail, plus de 4 salariés français sur 10 sont touchés par le stress professionnel. L’organisation du travail, l’insatisfaction d’exigences personnelles (rémunération, reconnaissance, plan de carrière, sécurité du travail…) et l’ambiance de travail restent les principales causes de l’épuisement professionnel, qui touche entre 3 et 7% de la population européenne en 2014. Plus de 3 millions de Français vivent aujourd’hui une situation de burn-out.

(Photo : JahoVil)

Xavier de Mazenod

Fondateur de la société Adverbe spécialisée dans la transition numérique des entreprises et éditeur de Zevillage.

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