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2020 : dans la peau d’un travailleur du futur

Le réveil des machines intelligentes promet sans nuance la fin du travail tel que nous le connaissons. L’entreprise traditionnelle passe à l’heure numérique et tremble sur ses bases, bousculée par le fonctionnement des startups et la vague du freelance. Les oracles sont formels, le travail ne sera plus jamais le même. A partir de ce constat, nous avons imaginé la journée laborieuse du travailleur du futur. Nous avons suivi Camille, employée d’une grande société industrielle quatre jours sur cinq et freelance le reste du temps.

Source : Usages d’entreprise

Un espace de travail moins rigide

Dans cette simulation, le travailleur du futur travaille dans un espace complètement métamorphosé. Les bureaux classiques et rigides ont quasiment disparu pour laisser place à un espace de travail beaucoup plus flexible. Notre travailleur du futur travaille deux jours fixes par semaine dans son entreprise ou dans un tiers-lieu adapté au secteur professionnel dont il est question, deux jours qui lui permettent d’échanger avec ses collègues en face à face et de discuter des points cruciaux des différents projets.

Le reste du temps, notre travailleur du futur le passe soit chez lui, soit dans un tiers-lieu, mais toujours devant son ordinateur. Il reste en contact permanent avec ses collègues grâce aux outils numériques.

Des outils au service des humains (et non l’inverse)

Le travailleur du futur utilise les outils numériques pour soutenir ses projets. Ces derniers lui sont désormais indispensables pour communiquer et se former en continu. C’est grâce à eux qu’il peut maintenant travailler à distance pour la plupart des projets.

L’automatisation et la robotisation existent et se développent encore, mais ne remplacent pas l’intelligence humaine. Elles sont là pour effectuer les tâches pénibles et répétitives et nécessitent une nouvelle main d’oeuvre qualifiée pour être dirigées. La programmation, le contrôle et la maintenance des machines peuvent être effectués à distance, et laisser ainsi libre le travailleur du futur quant au choix de son lieu de travail.

Une organisation du travail chamboulée

L’heure où l’expérience client prévalait sur l’expérience travailleur est dépassée, et les entreprises comprennent peu à peu à quel point leur attractivité est importante pour retenir les jeunes talents. Le travailleur du futur tient avant tout à son bien-être au travail, et la souplesse et la flexibilité deviennent indispensables.

L’hybridation entre le bureau traditionnel et le bureau digital s’affirme. La collaboration entre collègues s’organise désormais autour des outils de communication numériques, seuls les moments cruciaux nécessitent une réunion en présentiel.

Le travailleur du futur suit une formation en continu qui lui permet non seulement de s’épanouir professionnellement en acquérant de nouvelles connaissances, mais aussi d’améliorer la marge de profit de son entreprise. Il est libre, seul ou en collaboration, de proposer des micro-projets qui seront financés entièrement si considérés comme intéressants.

Pas aussi pessimiste que ce que l’on pourrait croire, le futur du travail se caractérise donc par l’essor de l’automatisation et de la flexibilité au travail. Rendez-vous en 2020 pour connaître les impressions du travailleur du futur au sujet de ces bouleversements.

Mélodie Vanesse

Rédactrice pour Zevillage, spécialiste de la rédaction SEO mais aussi passionnée de #voyages

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3 commentaires

  1. Tres bon article, cependant, pourquoi appeler cela le futur, alors que c’est déjà aujourd’hui ? Dans mon cas, voilà 5 ans que je suis freelance et 4 ans que je suis directrice de communication 1,5j/semaine dans un groupe innovant. Et puis prof aussi à côté, et je travaille aussi bien en espace de coworking que dans les jardins, ou dans mon salon. Et je suis loin d’être la seule !

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