Chinon Rosé, un vin de terroir

Comme je l’avais annoncé en juillet, nous avons organisé une petite dégustation de vin de Chinon rosé. Faire connaître le travail des vignerons de ce terroir du val de Loire est une cause sympathique.

Et l’idée de concours sur les blogs de mon complice et coéditeur de Vitiblog était séduisante. Guillaume est un amoureux et un grand connaisseur des vins de Loire et son opération n’était donc pas suspecte de marketing sans âme d’une agence fraichement convertie aux blogs.

Je me suis donc lancé, un peu par curiosité (j’apprécie le Chinon rouge), un peu par jeu mais avec une petite appréhension : je n’aime pas trop le rosé en général, souvent du vin médiocre à grosse marge pour les pizzerias et les restaurants chinois.

Avec notre ami Didier, zevillageois actif, nous avons goûté les 2 bouteilles du domaine des Clos Godeaux (vigneron : Philippe Brocourt) envoyées par le syndicat des vins de Chinon, juste accompagnées de quelques bricoles salées puis ensuite d’une tarte aux courgettes. Nous avions aussi invité nos amis gourmets de Terroirs français mais ils étaient à l’époque réfugiés climatiques, au soleil.

Divine surprise, ce vin de Chinon rosé est bon ! Assez pâle, saumon clair ressemblant presque à un gris de Toul, sec et très fruité, il n’a pas l’acidité habituelle de beaucoup de rosés. On a vraiment l’impression de boire du vin (vous savez, ce produit naturel mystérieux et magique issu de la vigne et du travail des hommes !) et pas un liquide au goût formaté en laboratoire pour plaire.

Et, en plus, il a gardé cette qualité que je reconnais aux rosés et qui est si utile à la promotion du vignoble de Champagne : le côté festif. Le rosé c’est l’été, les amis et le soleil. Mais celui-là j’en boirai bien toute l’année.

Et dire que sans ce concours je n’aurais parobablement pas eu la curiosité de goûter un rosé de Chinon ! Trop modestes ces vignerons.