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Des régions qui veulent investir dans Airbus

Non mais on croit rêver : 6 régions se disent prêtes à investir dans Airbus ! On peut d’abord se demander où elles trouveraient l’argent pour cela et si cela relève bien de leur rôle.

Mais, surtout, quelle prétention de vouloir faire voler des avions alors qu’on est incapable de faire rouler correctement ses trains !

Je vous ai épargné le mois dernier avec les histoires de trains. D’abord je me suis organisé pour moins le prendre et puis je ne veux pas lasser. Je vous rassure : le feuilleton n’est pas terminé.

PS : à ce propos, pour les insurgés silencieux du Rouen-Paris, Train Train quotidien met à votre disposition une feuille A4 à télécharger et à découper (PDF).

Un modèle pour les victimes du Paris-Granville ou du Caen-Tours.

Xavier de Mazenod

Fondateur de la société Adverbe spécialisée dans la transition numérique des entreprises et éditeur de Zevillage.

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3 commentaires

  1. Bonjour,

    moi j’ai lu qu’il y en avait 8 régions prêtes à investir dans EADS, le président de la Région Midi-Pyrénées affirmant ainsi que « les régions françaises pourraient prendre une participation comprise entre 5 et 10% d’EADS. » (http://tf1.lci.fr/infos/economie/social/0,,3403289,00-huit-regions-veulent-entrer-capital-eads-.html)
    régions concernées : Midi-Pyrénées, Pays-de-la-Loire, Picardie, Aquitaine, Centre, Ile-de-France, Poitou-Charentes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

    Il faut savoir qu’en Allemagne, les Länders participent à des prises de participation de même que les Autonomies espagnoles ne serait-ce que pour participer à l’aide au développement économique et sociale. La manoeuvre est aussi ici en france électoraliste, L’UMP sortant « le livre noir des régions socialistes », Le PS « ripostant » avec ce genre d’annonce (les 8 régions concernées sont PS), les élus socialistes expliquant que les montants des aides à la filière aéronautique faites par le gouvernement annoncés par Dominique de Villepin à Toulouse le 14 novembre sont « insignifiants » et dénoncent le fait que « le gouvernement n’annonce aujourd’hui aucune mesure nouvelle pour soutenir la filière, défendre l’emploi, et pérenniser les sites industriels menacés ».

    Ce genre de passe d’arme va se généraliser avec les échéances électorales… on ne vit pas une présidentielle + des législatives donnant ensuite la majorité tous les jours!

    Il ne faut pas s’inquiéter Xavier pour les finances publics en Normandie… car on n’investit dans rien ! Ni dans EADS, ni dans les avions, ni suffisamment dans les trains comme tu le dis, ni dans le maritime (heureusement on a Port 2000, mais les axes de désengorgements routiers et ferrovières sont encore à la traîne de même que les bases de gestion logistique, ni assez dans la sécurité sanitaire… etc la liste est longue!)

    C’est ainsi que je pense que tu peux comprendre que même si en gestion publique (ou politique) il faut faire des choix, des choix discutés démocratiquement, dans le même temps on ne peut se réjouir de l’état de notre région => ce qui explique la mobilisation au delà des clivages de partis pour faire en sorte de rebooster notre région (et le reboostage, j’en suis intimement persuadé passera par la réunification normande).

    On pourrait en causer et parlementer des heures, mais mon casse-croute m’attend.

    Ciao
    Yuca de Taillefer.

  2. Merci Yuca de ce long commentaire.

    Une précision également : le succès des « Länder fonds d’investissement » n’est pas vraiment une réussite.

    Sinon, bien d’accord sur la politisation et les postures électoralistes.

    Je pensais justement à toi à propos de la réunification des Normandie. On en reparle si tu veux.

  3. Je ne discuterais pas sur les « Länders comme fonds d’investissement », je connais très peu et mal ce sujet : ptet ben c’est bien, ptet ben pas, j’ai pas creusé la question.

    Sur la Normandie en général et la réunification « des » Normandie en particulier, je suis toujours prêt pour en discuter et avec plaisir 🙂

    Yuca de Taillefer.

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