Management-RH

En Lorraine, 1 organisation sur 5 a déjà mis en place le télétravail dans son activité

Durant le 2ème semestre 2012, le CG54 et l’ICN Junior Conseil ont mené une étude sur le télétravail auprès de décideurs de Meurthe-et-Moselle. Une majorité d’entre eux sont issus du secteur privé (77 %) et les entreprises auxquelles ils appartiennent comptent majoritairement entre 10 et 49 personnes (mais les chiffres sont assez homogènes d’une catégorie à une autre : entre 15 % et 22 %). 

Les principaux chiffres et informations que nous pouvons en extraire de cette étude :

  • 54 % des répondants déclarent avoir une idée moyenne de ce qu’est le télétravail ; seulement 10 % des répondants en ont une idée précise ;
  • Les organisations comptant un grand nombre de salariés ont davantage recours au télétravail (je ne pense pas que ce soit généralisable) ;
  • Trajets de 30 minutes à 1h riment avec mise en place du télétravail (il est évident que c’est une raison importante) ;
  • Le télétravail… oui, mais surtout à la maison (plus de 75 %) ; seulement 3 % pour le co-working ;
  • Certaines fonctions sont plus concernées par le télétravail. Dans le Top 3, on trouve les fonctions administrative, commerciale et techniques ;
  • Ce sont surtout des cadres qui télétravaillent (75,80 %) ;
  • L’initiative de la mise en place du télétravail est le plus souvent une action conjointe employeur-employé ;
  • Seulement 10 % des répondants (employeurs et employés confondus) ne sont pas satisfaits de ce mode de travail
  • Pour les salariés, les avantages sont la réduction des déplacements, la possibilité de travailler malgré une situation de handicap, les aléas liés aux transports). Pour les employeurs, on retrouve les aléas des transports également, le fait de gérer la responsabilité et l’autonomie du salarié, et la croissance de la motivation.
  • L’incompatibilité entre l’activité de l’entreprise et le télétravail (36 %) et la méconnaissance des possibilités du télétravail par les salariés sont deux critères avancés, expliquant la non mise en place du télétravail. On notera également que 10 % des répondants s’opposent au télétravail par principe.
  • Côté freins, les employés évoquent l’isolement, le lien vie personnelle / vie professionnelle, le manque d’accompagnement, l’impossibilité à s’auto-gérer et les difficultés d’adaptation. Ce qui fait le plus peur aux employeurs, c’est absence des salariés sur le lieu de travail (problème du présentéisme), la question de la supervision, le lien vie personnelle / vie professionnelle (comme pour les employés) et la dégradation des relations de travail.

Toutes les informations complémentaires sont dans la synthèse de l’étude en ligne sur le site du CG54.

Emilie Marquois

Community manager et rédactrice de Zevillage. Consultante Médias Sociaux, Community Manager mais aussi geek, fan de rugby et de pâtisserie.

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