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Pôle de compétitivité Transactions électroniques sécurisées

La Basse-Normandie a été retenue comme pôle de compétitivité sur le thème des  » transactions électroniques  » (ainsi que sur les thèmes de la  » filière équine  » et des  » moteurs « ). Bravo à nos amis du Centre des technologies nouvelles qui se sont démenés pour faire aboutir le projet.

Une convergence avec les activités de l’Echangeur de Basse-Normandie et avec la nouvelle licence professionnelle de l’IUT d’Alençon.

Voici la carte d’identité de ce pôle (voir la présentation des 67 pôles dans le document (PDF) à télécharger sur le site du Premier ministre dédié à la promotion des pôles de compétitivité) :

TRANSACTIONS ELECTRONIQUES (Basse-Normandie)

LA CARTE D’IDENTITE

  • Libellé exact : Transactions Electroniques
  • Région concernée: Basse-Normandie
  • Porteur(s) du projet : Philips Semiconducteurs, France Télécom division R&D, CEV Group, ENSICAEN, Centre des Technologies Nouvelles, Synergia
  • Acteurs impliqués (1) : 82 partenaires, dont 11 groupes industriels, 42 PME, 11 centres de recherche et de formation et 18 organismes publics et professionnels
  • Secteur/Filière/Thème : TIC/Microtechnologies/Nanotechnologies


LE CONTEXTE DE LA CREATION

Les transactions électroniques sécurisées, un enjeu fondamental et stratégique pour les 10 prochaines années

Une transaction électronique est un échange d’information dématérialisée entre deux entités via des systèmes informatiques. Elle implique des échanges d’informations personnelles et confidentielles et doit donc impérativement être sécurisée. Les usages divers de la carte à puce, inventée en France dans les années quatre-vingt, l’explosion du téléphone portable qui sert déjà depuis la mi-2004 de terminal de paiement en Corée ou encore les projets d’e-administration, avec le développement du passeport numérique aux Etats-Unis et de la carte d’identité électronique au Pakistan, font de ce secteur un marché en forte croissance (environ +15% par an) et aux perspectives considérables.

La maîtrise de ces technologies est par ailleurs indispensable pour peser sur les échanges d’information et les flux financiers mondiaux et pour intervenir dans la définition des normes techniques à venir, afin de conforter la place de l’industrie française dans le domaine.

L’AMBITION ET LA STRATEGIE
Alliant projets phares, projets structurants et projets industriels, le pôle souhaite poursuivre et amplifier les dynamiques collaboratives enclenchées depuis 1980 entre les divers acteurs de la filière présents en Basse-Normandie. Il compte s’imposer de la sorte comme une référence mondiale sur le marché des transactions électroniques sécurisées, sur lequel les Etats-Unis interviennent de façon très active, et imposent nombre des nouvelles normes technologiques. Par ailleurs, les innovations en matière de sécurisation des transactions ne pouvant être commercialisées qu’après expérimentation en vraie grandeur, le pôle souhaite transformer le territoire bas-normand en laboratoire des usages et ainsi ancrer encore davantage le secteur des transactions électroniques dans le territoire régional.

(1) A la date de dépôt du projet

Xavier de Mazenod

Fondateur de la société Adverbe spécialisée dans la transition numérique des entreprises et éditeur de Zevillage.

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2 commentaires

  1. http://193.192.240.14/ee/20minf/default.php?pSetup=20minf

    Des pôles de compétitivité contre les délocalisations

    Le gouvernement a labellisé, hier, soixante- sept pôles de compétitivité dans toute la France.
    Concrètement, ce statut récompense des projets rassemblant des entreprises et des instituts de recherche et de formation spécialisés dans une activité. Par exemple, les textiles en Nord- Pas- de- Calais, la cosmétique et la parfumerie dans le Centre ou encore l’énergie renouvelable en Languedoc Roussillon. Pour encourager l’innovation et attirer d’autres entreprises, ces pôles de compétitivité bénéficieront d’exonérations sociales et fiscales, de crédits ministériels et de financements d’agences pour la recherche et l’innovation.
    Le principe des pôles avait été défini par le gouvernement Raffarin en septembre 2004, en plein débat sur les délocalisations. Mais alors qu’il envisageait d’en créer dix à vingt, l’appel à projets a été dépassé par son succès. Quelque 105 candidatures ont été déposées. L e nouveau Premier ministre, Dominique deVillepin, a donc décidé d’en retenir plus. Il a également doublé l’enveloppe d’aides, la portant à 1,5 milliard d’euros sur trois ans. Enfin, les projets éconduits devraient bientôt bénéficier d’une nouvelle opportunité.
    Angeline Benoit ( avec AFP)

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