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Un couteau à la campagne

Il y a des évidences qui s’imposent : à la campagne, vous avez besoin d’un couteau en poche.

Si en ville le port d’un couteau ou de tout objet tranchant est extrêmement suspect, sauf pour certaines professions, ici, c’est du bon sens.

En effet la vie  à la campagne implique que l’on passe plus de temps à l’extérieur, dans le jardin ou dans les champs ou sur les sentiers.

C’est d’ailleurs pour cela que vous êtes venus vous installer là… pas pour rester enfermé toute la journée comme quand vous bossiez dans cette tour grise et moche.

Mais revenons à nos couteaux. Vous liez les plants de tomates à des tuteurs avec de la fibre, vous avez besoin d’une lame pour trancher cette fibre. De même, comment feriez-vous pour fabriquer un arc pour le petit dernier sans couteau ?

Le couteau m’apparaît comme un des outils les plus essentiels de la vie rurale. D’ailleurs, j’ai rarement rencontré un agriculteur sans son canif en poche. Mais alors quel couteau ?

Statistiquement, le vainqueur toutes catégories confondus est l’Opinel. Simple, économique, avec son manche en bois rustique, c’est le couteau qui va bien. Le suivant immédiatement, ce sont les « vrais » Laguiole, plus chers mais plus esthétiques avec leur matériaux luxueux ou les couteaux suisses.

Mais, à mon avis, ce qui est franchement nécessaire en environnement rural, ce sont les multi-outils de marque Leatherman ou Gerber ou Victorinox ou autres. Cependant choisissez une marque sérieuse et fiable, vous ne le regretterez pas !

Après, selon vos goûts et ce que vous êtes prêts à débourser, tout est possible y compris un bon couteau fixe. Le couteau est le compagnon fidèle de celui qui en a le soin et à la campagne, cela s’avère souvent important.

Guillaume Leroy

Editeur du site " Acouteaux tirés "

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11 commentaires

  1. Si il y a bien un endroit où le couteau est indispensable, c’est la campagne!
    De ma (petite) expérience d’ouvrier agricole saisonnier et de vendangeur, un solide pliant c’est le top; si ça ne suffit pas, mieux vaut passer à la caisse à outils 😉 !

  2. Pour ma part c’est avec tire-bouchon ou rien… Pas que je sois porté sur la bouteille mais je ne me suis jamais retrouvé en rade de couteau. Par contre le tire-bouchon, c’est fréquent, surtout quand on descend à la ville !!

  3. Un tire-bouchon ? Un « limonadier » devrait faire l’affaire, non ? Une sorte de kit de survie : couteau, tire-bouchon et décapsuleur.

  4. Belle prose et tellement vrai. J’ajouterais le douk douk de chez Cognet dans la liste des « incontournables » et utile. Je suis plus citadin et mes sorties en campagne sont plus que rare, mais j’ai souvent (en plus du pliant habituel) un petit fixe (genre neck knive) en poche qui fera aussi bien l’affaire pour les petits travaux et qui sera prété aux amis non prévoyant pour partager les picnic.
    Si on ne doit en prendre qu’un tous ceux cités dans l’article me semblent idéaux.

  5. Très chouette article…cependant, habitant en ville j’ai toujours un petit couteau sur moi (type perceval t-45, crkt pazoda, victorinox, …)et je ne trouve pas ça particulièrement suspect… mais je comprend aussi les réserves et, comme toujours, le danger ne vient pas du couteau mais de celui qui le porte….Merci pour ce très chouette article, bonne continuation a bientot…
    PS: ce bowie PHM est splendide….

  6. Perceval ce sujet mériterait un article à lui tout seul : peut-on s’intéresser aux couteaux sans être un malade mental ? 😉

    C’est probablement un peu hors sujet sur Zevillage où l’on parle de ruralité et de vie à la campagne. Mais je pense qu’on peut aimer les couteaux, apprécier les créations, les belles lignes, s’en servir tous les jours et être parfaitement équilibré ni extrémiste dangereux.

    Mais, vu les lieux communs qui traînent, je trouve que Guillaume a bien fait d’apporter cette précision.

  7. Un couteau c’est utile pour tailler un crayon. Ne dites pas à un dessinateur qu’il peut utiliser un taille-crayon ! Taillé au couteau, la mine présente mille nuances : des aplats, des pointes plus ou moins fines, des doubles rayures, des arrondis, on peut projeter des grains de mine, les écraser de façon inspirée, un crayon taillé au couteau est un outil indispensable.

    Hélas, au Louvre, mon couteau a été radiographé à l’entrée dans mon sac de dessin, et on me l’a retenu jusqu’à ma sortie du musée. En plus, c’était un beau Laguiole ! consigné ! Quelle erreur pour un temple de l’art ! Inconscients ! J’ai craint pour mon Laguiole et j’ai dû faire un dessin hachuré avec mon stylo à encre.
    Sans doute avaient-ils peur que je taillade la Joconde. Je vous conseille la Sainte Anne du même auteur, bien plus belle. Y en a marre de la Joconde. Laissez-la à ceux qui « font Paris » dans la journée. Donc : objectif Sainte Anne. Et laissez votre Laguiole ou Opinel chez vous…

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