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Zevillage sur Europe 1

Je participe ce soir à une émission consacrée au télétravail sur Europe 1, de 18h20 à 19h00.

Visiblement, l’annonce de la CFDT à propos du projet de Renault émeut beaucoup de monde. Normal, un projet de télétravail, cela se prépare pour être réussi. Surtout quand il vise autant de salariés que chez Renault.

Cela dit, c’est amusant que ce soit la CFDT qui coince alors que c’est le syndicat le moins hostile à ce type d’organisation. Après tout « Vivre et travailler au pays », c’est bien un vieux slogan cédétiste ?

Xavier de Mazenod

Fondateur de la société Adverbe spécialisée dans la transition numérique des entreprises et éditeur de Zevillage.

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5 commentaires

  1. Moi, j’ai rencontré Monsieur Frédéric Monié, consultant interne, le 14 septembre dernier pour parler de ce projet qui m’a été présenté comme modeste et sans grandes ambitions dans un premier temps : environ 800 personnes d’ici un an.
    J’ai clairement laissé entendre que mon expérience de la mise en oeuvre de tels projets m’avait appris un certain nombres de règles et principes que j’ai évoqués comme étant des facteurs de réussite. Je me suis entendue dire que tout cela était connu chez Renault qui n’était intéressé que par des expériences menées dans d’autres entités industrielles; mais pas par un consultant. J’ai d’ailleurs évoqué l’expérience de BMW en Allemagne à cette occasion.

  2. Malheureusement, je ne peux écouter l’émission de part mes activités (les 35h ne sont pas pour moi…)

    Pour en revenir sur le thème « Vivre et travailler au pays », ce thème existe depuis très longtemps repris par de nombreux mouvements régionaux (ou qualifiés de « régionalistes » ou « girondins ») et syndicats (ce n’est d’ailleurs pas une notion de droite ou gauche au vu de ceux qui prônent cette aspiration). Cela est de plus en plus cruciale pour nos campagnes et pour maintenir un dynamisme et une vie rurale, pour « enraciner » les habitants d’un territoire : « un territoire ne se développe que s’il est en vie, que s’il est habité » (c’est aussi un autre slogan d’école : il faut ici comprendre « développement » du territoire par projet de territoire, c’est à dire projet voulu par le territoire où les habitants de ce territoire sont acteurs).

    A l’heure où l’on ne parle plus que de mondialisation, il est tout de même bon de se souvenir que la vie, elle se construit avec ceux qui sont autour de nous et qu’un territoire n’a d’avenir que par les projets dont ses habitants sont porteurs. “Vivre et travailler au pays”, cette revendication un tantinet soixante-huitarde peut prêter à sourire. Pourtant, ce slogan n’a rien de suranné. Mieux, il est tout à fait d’actualité.

    Il reste d’actualité comme en Bretagne, Corse, ou encore en Normandie (même si c’est plus discret dans notre région) par exemple : En effet faute de pouvoir trouver un emploi, des générations de Bretons, de Normands, ou de Corses (dans mon exemple) ont dû quitter leurs régions dévitalisées ou manquant d’emplois qualifiés. (Pour appuyer mes dires, actuellement, à 30 ans, un Haut-Normand sur trois et quatre Bas-Normands sur dix n’habitent plus la Région, partis principalement en région parisienne).

    Bien sûr la pression politique et médiatique est forte afin de dénaturer et de disqualifier le combat de ceux qui souhaitent un changement de cette situation, la politique de mobilité géographique a toujours été voulue par l’Etat et donc subie et non choisie par les habitants de régions.

    Dogmatisme suicidaire jacobin puisque les meilleurs des cadres français internationaux expérimentés et multilingues qu’ils soit ou non originaires de régions trouvent aujourd’hui de meilleures opportunités de carrière aux Etats-Unis ou en Angleterre par exemple : triste à dire mais nos managers et politiques sempblent peu s’intéresser à cette  » fuite des cerveaux « .

    La culture locale (le patrimoine commun proche et les projets locaux) qui sont à revivifier ne doivent pas pour autant tenir à l’écart d’autres cultures et de l’universel. Il n’y a pas de fort antagonisme à cela si l’on gère le fait d’être à la fois de quelque part et de nulle part.

    Permettre l’accès de la population à l’Internet haut débit et développer le télétravail me semble très important et crucial pour justement permettre de « vivre et travailler au pays ».

    J’ai été un tantinet long dans mon commentaire et quelque peu plus général par rapport au sujet particulier d’actualité proposé, mais je tenais à faire part de mes réflexions et avis quant au thème du « vivre et travailler au pays ».

    Salutations ! Bonne continuation !

  3. Xavier,

    J’ai écouté l’émission, et comme tu dis, il y a du boulot…
    Je retiendrai cette phrase : « Le télétravail, c’est pas un métier, c’est un mode d’organisation », tout un programme 🙂
    Jean-Marie
    P.S. Il n’y a plus qu’à mettre les télétravailleurs à l’Essay (oui, je sais, c’est un peu capillotracté)

  4. Damned, cela va peut être relancer les ventes de notre bouquin, Comment travailler chez soi…!
    Juste pour être sérieux (deux secondes), il faut se souvenir que beaucoup de gens que nous avons interrogé pendant l’écriture de ce livre avec Lukino nous ont fait part de leur volonté de NE PAS travailler chez eux…!
    En gros, c’est pas donné à tout le monde… Il serait bon de s’en soucier…!
    ++ (et commentaire à virer si hors contexte, etc.)

  5. Au forum mondial du développement durable aujourd’hui , j’ai eu l’occasion de parler du télétravail

    -à Nathalie Kocsiusko Morizet ; pour elle ,plutot favorable, les syndicats sont contre .Je me suis permis de « rectifier » un peu ce propos en lui disant :
    -qu’il n’y avait pas que les syndicats (sachant que la CFDT était plutôt pour ! )
    -qu’il fallait profiter de trois opportunités pour « médiatiser » le sujet :
    Le forum du développement durable , le télétravail s’inscrivant bien dans cette démarche
    La sortie du rapport de Pierre Morel
    L’annonce de Renault

    -lors du déjeuner débat à l’animateur, Michel de Fabiani, président de la chambre de commerce franco britannique, qui, lui, s’est lancé dans une belle argumentation sur le télétravail

    Bref au forum du développement durable tout le monde a entendu parler du télétravail ! …. Et ,ce matin,, du discours de Sarkozy annonçant :
    -un ministère réunissant l’eau, l’environnement, les transports et l’énergie
    -le doublement du poids de la fiscalité écologique v/allègement charges sociales
    -un crédit d’impôt écologique

    Il ne manque plus qu’à lui glisser de mettre dans son programme des mesures incitatives pour le télétravail activité écologique s’il en est

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