Télétravail

Télétravail et PME : c’est possible, la CCI d’Alençon l’a fait

Dans le cadre du projet   » Télétravail et PME «  du ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et de la CCI d’Alençon, Adverbe et LBMG-Worklabs ont réalisé un accompagnement de 23 PME industrielles  de l’Orne et du Calvados dans la mise en place du télétravail. Un programme d’un an qui s’est terminé aujourd’hui par une restitution avec les participants et le lancement d’une vidéo de sensibilisation sur les bonnes pratiques du télétravail (voir en bas de l’article).

Télétravail et PME : les nejeux

Ce programme était destiné à évaluer les leviers pour favoriser le télétravail dans les PME. Le cahier des charges était assez restrictif pour le recrutement : PME industrielles ou de services aux entreprises et pas de filiales de groupe. Malgré cela la CCI d’Alençon a recruté 23 participants au programme.

Chaque participant a fait l’objet d’un audit et s’est vu ensuite remettre un  » kit d’outils opérationnels  » personnalisé : préconisations, modèle d’avenant et de charte du télétravail. Deux séminaires collectifs et une action de sensibilisation ont complété le dispositif et des formations sont proposées pour les entreprises qui le souhaitent.

Quelques chiffres sur le télétravail dans les PME

Au total, dans les 23 entreprises du programme 240 salariés éligibles au télétravail ont été identifiés sur un total d’environ 1 000 salariés. Parmi lesquels 133 salariés devraient passer au télétravail en 2016 (dans 18 entreprises), dont 41% de cadres et 59% d’employés.

Dans les plans d’action, le mode et la durée de télétravail sont assez variés. Et, assez classiquement, les débuts sont prudents :

  • télétravail mensuel flexible : 2 ou 3 fois par mois (16 entreprises sur 18)
  • télétravail hebdomadaire fixe : 1 ou 2 fois par semaine (8 sur 18)
  • autre : à temps plein en cas d’éloignement géographique, ou « entre deux rendez-vous » pour des itinérants (2 sur 18).

Parmi les entreprises qui ne mettent pas le télétravail en place après le programme d’accompagnement, les raisons sont variées :

  • 1 va mettre en place des solutions techniques pour l’équipe dirigeante non salariée (pas de salariés pouvant être mis en télétravail)
  • 1 va régulariser les contrats de 3 salariés déjà en télétravail mais ne souhaite pas proposer le télétravail aux autres salariés
  • 3 ne vont pas le mettre en œuvre en 2016 : 1 n’a pas de salariés à mettre en télétravail, 1 n’a pas de salariés volontaires et 1 met en suspens le projet sur 2016.

Les bonnes pratiques du télétravail en vidéo

A noter également que dans les entreprises ayant participé au programme, 39% pratiquaient le télétravail de manière informelle et 26% avaient déjà enregistré des demandes de télétravail de la part de leurs salariés.

La recherche des entreprises participantes s’est faite de plusieurs façon :

  • 1 344 entreprises sensibilisées au télétravail par téléphone
  • 90 rendez-vous planifiés pour le chef de projet
  • 122 entreprises rencontrées
  • 23 entreprises inscrites.

A l’occasion de cette étude, la CCI d’Alençon a réalisé une vidéo de sensibilisation, Télétravail, les bonnes pratiques, avec le soutien d’Adverbe/Zevillage et de LBMG Worklabs :

Xavier de Mazenod

Fondateur de la société Adverbe spécialisée dans la transition numérique des entreprises et éditeur de Zevillage.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page