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Avec la fin du salariat, la protection sociale devra jouer un rôle accru

La transition numérique va amener la disparition du salariat comme modèle dominant. Mais comment assurer un revenu stable aux « freelancers » ?

Source: www.latribune.fr

Nicolas Colin, fondateur de l’incubateur The Family et ancien inspecteur des finances, aborde un sujet essentiel lors des Rencontres économiques d’Aix.

Dans un contexte de disparition progressive du modèle du salariat, comment assurer des revenus stables à la nouvelle population des indépendants, des freelancers ?

Nicolas Colin prône une évolution du système de protection sociale sur le modèle de celui des intermittents du spectacle, revu et amélioré. Sans toutefois évoquer de pistes de transition d’un système vers l’autre.

Xavier de Mazenod

Fondateur de la société Adverbe spécialisée dans la transition numérique des entreprises et éditeur de Zevillage.

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Un commentaire

  1. Il est clair qu’une mutation des représentations du travail s’annonce. L’hyper-flexibilité espérée par le marché sonne en effet le glas du salariat tel qu’il est actuellement généralement utilisé. Je ne rejoins pas cependant votre point de vue sur la duplication du modèle des intermittents du spectacle. Les tensions générées par son hypothétique refonte montre bien la fragilité de son modèle économique et les dérives induites. Une piste viable me semble se dessiner du coté du portage salarial qui se voit de plus en plus clairement défini législativement. Il offre en effet une protection salariale équivalente à nos représentations classiques tout en état souple et flexible comme voudrait l’imposer le libéralisme. De plus, la récente modification du mode de calcul et d’attribution des allocations chômage, par un droit rechargeable, va tout a fait dans le sens de son recours et en font une alternative viable au modèle des intermittents.

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