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L’entreprise libérée : enfin la solution ?

 

Et si l’entreprise libérée était la solution pour rendre nos entreprises compétitives et assurer le bonheur au travail ? Mythe ou réalité ?

Source: www.relaismanagers.fr

L’entreprise libérée suscite la passion. Ce mode d’organisation mis en lumière par Isaac Getz, professeur de leadership et de l’innovation à l’ESCP Europe, a connu un engouement avec le documentaire sur le Bonheur au travail diffusé sur Arte début 2015.

Depuis, la passion agite les milieux RH avec des débats parfois très partisans et violents.

Au contraire de ces tribunes engagées, l’intérêt de cet article est d’abord de remonter aux sources de l’entreprise libérée (avec, entre autres, Peter Drucker et le management participatif, Annick Lainé et le management collaboratif, Jérôme Delacroix et la circulation libre de l’information, Naomi Klein et l’intelligence collaborative…).

Mais le bénéfice principal de cet article est de tirer un enseignement équilibré et modéré du « concept » de Getz. Non pas une prudence guidée par le corporatisme managérial (« Il y a du bon et du mauvais »…) mais un avis s’appuyant sur le recul, la pratique et l’observation de bonne fois.

A lire pour creuser le sujet.

Xavier de Mazenod

Fondateur de la société Adverbe spécialisée dans la transition numérique des entreprises et éditeur de Zevillage.

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2 commentaires

  1. Bonjour, vous pouvez trouver les propos que je tiens dans la tribune publiée sur Parlons RH comme étant partisans et violents. Je ne peut toutefois accepter qu’en creux vous laissiez supposer que les éléments avancés ne s’appuie pas sur le recul, la pratique et l’observation de bonne fois. Je me permets simplement de signaler les éléments suivants :

    Que penser de la violence de cette mode managériale dont les principaux ressorts apparaissent à ceux qui les vivent comme manipulatoires, sectaires et en définitive générateurs d’une souffrance psychologique importante ? la violence est-elle dans les propos visant à dénoncer les dérives ou dans les dérives ? Que penser des milliers de communication en mode publi-reportage sur cette mode managériale, qui n’annoncent jamais rien de nouveau mais ont pour seul effet de bâillonner la contestation ? Je vous conseille la lecture de : http://www.e-rh.org/index.php/emploi/les-articles-du-blog-3/230-secte-dogme-rock-n-roll

    Je revendique clairement mon coté partisan, il s’exprime et s’exprimera tant que les « partisans » de cette mode continueront de nous déverser en permanence leur détestation de l’encadrement et du management, qu’ils en feront seulement des petits chefs sans s’apercevoir que ce sont eux les premières victimes d’un mode de fonctionnement par les processus imposé par ceux qui entendent maintenant libérer leur entreprise. Je serais toujours partisan d’un management responsable, assis sur une éthique et une déontologie professionnelle qui refuse de pousser ceux qui sont « contre » à la démission, à utiliser une communication relevant de la manipulation, faisant plus appel au sentiments qu’à la raison. Contrairement à nombre d’entre eux, je n’ai rien à vendre, ni conférences, ni conseils en la matière, je n’ai pas non plus participé au financement du public-reportage d’Arte, permettant de se mettre habillement en scène. Je n’ai contrairement à eux que ma pratique d’auditeur social, de professionnel RH, défenseur acharné de la mise en place d’un vrai code de déontologie dans nos métiers, et d’observation neutre des situations des entreprises pour dénoncer les mensonges que l’on nous assène et que l’on constate au quotidien.

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