Arrêter de procrastiner : c’est possible mais difficile
Nous sommes tous potentiellement sujets à la procrastination. Nombre d’entre nous remettent au lendemain ce qu’ils ont prévu de faire le jour-même, sachant que cela peut avoir un impact plus ou moins important sur leur activité, leurs relations, leur niveau niveau de stress, etc. On repousse, on repousse… et on se trouve dans une situation difficile. Rien ne nous empêche d’agir, de ne plus procrastiner, mais nous sommes réticents à faire ce qu’on avait planifié.
J’ai lu une interview intéressante de Timothy A. Pychyl, auteur d’un ouvrage sur la procratisnation et voici les principaux points que j’ai retenus.
La procrastination nous fait du bien
Je n’avais jamais pensé à la procrastination ainsi. Mais c’est tout à fait vrai. Sur le moment, tout est parfait ; on évite les émotions négatives et la frustration en faisant quelque chose que nous n’avons pas envie de faire. Le souci, c’est que la tâche qu’on a refusée de faire est toujours là ! C’est donc assez paradoxal comme situation explique Timothy A. Pychyl.
Pour éviter de procrastiner, il faut tout d’abord le vouloir !
Sans cela, aucune des techniques ci-dessous ne marchera :
- Des mises en oeuvres spécifiques plutôt que de buts… Finalement, il faut essayer d’être plus réaliste et raisonnable. Au lieu de dire, « Je vais terminer ce projet ce week-end », il est préférable de dire « Dès que j’ai fini le petit-déjeuner, samedi matin, je commence la 1ère partie du projet ».
- Il est important de reconnaître, de prendre conscience de la composante émotionnelle de la procrastination.
- Il est nécessaire de comprendre que notre niveau de motivation ne doit pas dépendre de la tâche à accomplir. Et commencer la tâche, avancer étape par étape.
Il y a, en quelque sorte, des procrastineurs nés
Certains d’entre nous sont plus sujets que d’autres à la procratisnation (en raison de certains traits de leur personnalité) et ils devront davantage travailler pour ne pas trop procrastiner. Ceux qui arrivent à s’auto-discipliner, qui sont plus organisés, notamment, procrastinent moins.
Les deux plus grosses erreurs que font ceux qui veulent arrêter de procrastiner sont…
La première réside dans le fait de souhaiter plutôt que de vouloir réellement changer sa façon d’aborder les tâches. La seconde est de croire que ce sera facile. Or les habitudes sont difficiles à changer. Il y a une vraie stratégie à suivre.
Vous en savez désormais un peu plus ! A vous de jouer !
(Photo : Viktor Hertz)