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Première rencontre Orne Innovation à Argentan

Les acteurs de l’innovation
C’est à l’initiative d’Orne Développement, autour du thème de l’innovation que se sont retrouvés les entrepreneurs de l’ Orne le jeudi 4 octobre à la Maison des Entreprises d’Argentan.

Investir dans l’innovation oui, mais comment? D’après une enquête de 2005 d’Oseo, 56% des entreprises ont des idées innovantes mais seules 8% arrivent à l’aboutissement : manque de temps, manque de personnel, et aussi difficulté d’accès aux aides publiques.

Sans entrer dans le détail des dispositifs de soutien, la rencontre a permis d’en identifier les acteurs : Oseo, qui a depuis mars 2006 signé une convention avec la Région Basse-Normandie, qui a un chargé de mission Innovation.

Une nouvelle structure la Miriade (Mission Régionale pour l’Innovation et l’Action de Développement Economique) à vocation d’ « impulsion conseil » s’engage à un délai d’instruction court des dossiers. Un effort est fait pour que l’innovation ne soit plus synonyme de haute technologie à caractère élitiste. Innover, cela veut dire parfois réorganiser son entreprise, reconfigurer un système informatique adapté.

L’aide peut consister, par exemple, à prendre en charge un consultant pour le montage d’un dossier d’étude de marché à l’international. Il faut que l’innovation corresponde à un réel besoin, souligne Vincent Lafon, directeur de la Miriade : accroître son marché, la rentabilité d’un produit ou encore améliorer la valeur du patrimoine. L’innovation, c’est un moyen de sortir de la surenchère aux prix bas, en apportant une vraie valeur ajoutée à son produit ou process, pour lequel le client est prêt à payer.

Témoignages : quand un patissier innove… en informatique.

Très instructifs les témoignages sur le vif des artisans et entrepreneurs ayant pu monter des dossiers avec Oseo.

Dans ces témoignages on voit à quel point les Chambres de métiers, le réseau RDT, sont des accompagnateurs indispensables pour permettre au candidat de s’y retrouver dans le dédale des aides et dans la multiplication des cases à cocher des dossiers.

Daniel Sautreuil, un ancien de chez Lenôtre et patissier à Flers, a pu ainsi manifester sa créativité en élaborant avec une équipe informatique une application sur mesure, qui va bientôt être commercialisée Logibouche.

Ou encore des techniciens passionnés, qui ont monté leur propre entreprise MF TECH très demandée à l’étranger, qui ont du composer avec la logique administrative « Il existe 1000 aides, mais aussi 999 moyens de ne pas pouvoir les obtenir!» conclue avec humour Emmanuel Flouvat tandis son associé Arnaud Menard plaide pour la simplification des dossiers, parfois rejetés faute d’avoir été cochés « à la bonne case ».

Même écho pour Luc Van Ryssel, de Mafter, qui tout en saluant le nombre d’aides, s’inquiète de la multiplication des structures et des interlocuteurs pour des entrepreneurs pris par le temps. Son dossier est en cours d’instruction à Oseo. Alexandre Jeanne, qui vient d’en prendre la charge pour la Basse Normandie s’engage à aller vers plus simple, plus vite et encore plus performant

En conclusion un temps d’échange personnalisé avec les intervenants et la perspective d’ateliers sur l’innovation annoncés par Thierry Lambert, secrétaire général d’Orne Développement. La rencontre a été filmée, on pourra la visionner sur le site d’Orne développement et télécharger la présentation.

Emilie Marquois

Community manager et rédactrice de Zevillage. Consultante Médias Sociaux, Community Manager mais aussi geek, fan de rugby et de pâtisserie.

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