Le slashing peut-il être utile à la reconversion professionnelle ?
Le slashing – ou pluriactivité en français dans le texte – est en augmentation et suscite de plus en plus d’intérêt, d’autant plus qu’il est présenté comme la dernière tendance. Comme toutes les options professionnelles, la multiactivité a un certain nombre de caractéristiques qui peuvent être autant bénéfices que limites et qui demandent à être évalués en fonction de soi-même avant de se lancer pour ajuster son projet de reconversion.
Source : Ithaque coaching
Un article qui fait très bien le point sur le statut des slashers, ces travailleurs aux plusieurs métiers. Avec l’angle cher à Ithaque : la reconversion professionnelle.
Les bénéfices du slashing sont nombreux :
- la sécurité – la pluriactivité facilite le report d’activité sur son autre métier en cas de difficulté ; mais attention, elle n’est pas automatique
- la variété – slasher c’est la garantie de ne pas s’ennuyer dans un travail routinier
- expérimenter des possibilités et hybrider – tester une nouvelle activité ou enrichir mutuellement ses activités
- la réinvention de soi – la révolution permanente, à son rythme
- la réinvention des métiers – casser la routine et l’habitude et se libérer des contraintes
- le nomadisme – introduire de la flexibilité dans le lieu de travail. Et pourquoi pas coworker ?
- la conjugaison des appétences – avoir le beurre et l’argent du beurre : un métier passionnant et un métier rémunérateur
- l’épanouissement pour des multipotentiels – mêler activité manuelle et intellectuelle, c’est possible
- vivre de sa passion – le rêve de tout le monde, non ?
N’idéalisez pas le slashing
Mais l’auteur ne minimise pas les risques de la pluriactivité. Elle mentionne tout d’abord le « syndrome de la chambre d’hôte » version moderne de l’élevage de chèvres dans le Larzac : on idéalise la situation.
Elle pointe aussi des dangers qui guettent les apprentis-slashers en cours de réflexion :
- l’éparpillement, le surinvestissement et l’épuisement
- la difficulté à se vendre
- l’organisation et le stress
- travailler plus et gagner moins
- l’identité professionnelle.
L’article évoque quatre conclusions et un conseil qu’on vous laisse découvrir 😉