Entreprise libérée : remettre l’homme au centre
Selon Jean-Charles de Fouchier, le fondateur du réseau d’expertise RH PerfHomme, l’« entreprise libérée » multiplie les possibilités de mettre concrètement en œuvre la doctrine sociale de l’Église.
Source : Famille chrétienne
Il est intéressant d’observer dans cet article les valeurs qui font adhérer Jean-Charles de Fouchier à l’entreprise libérée. Même si le titre de l’article est un peu creux, il insiste sur la dimension d’engagement des salariés, sur la recherche de Bien commun grâce à la construction d’une oeuvre commune par l’engagement des collaborateurs.
Pour l’auteur, ces valeurs et cette recherche de sens du travail sont conformes à la doctrine sociale de l’Eglise : « Un environnement favorise cette mise en œuvre précise l’auteur. Il est fait de bienveillance, d’écoute, d’une culture du droit à l’erreur, et d’équité. Cette notion d’équité rejoint un deuxième principe de la doctrine sociale qui veut que les biens de la Création affluent équitablement entre les mains de tous ».
J.-C. de Fouchier explique également que ces valeurs de « libération de l’entreprise » ne sont pas incompatibles avec la recherche de profit inhérente à l’entreprise : « Servir les personnes, permettre à l’entreprise de rester compétitive : ces deux objectifs sont liés. Si l’on opte pour l’« entreprise libérée » dans le seul but de dégager un profit supplémentaire, mieux vaut s’abstenir. On n’a jamais recueilli l’adhésion et l’engagement des collaborateurs avec un argument pécuniaire« .
Sur ce sujet de l’organisation du travail vue par les chrétiens, on pourra aussi lire l’article que Mutinerie lui avait consacré : Les lieux de travail qui ont changé l’histoire : le Monastère.
(Photo : Wikimedia)