L’enfer du Paris-Granville continue. Lundi matin, une fois de plus, nouvelle mésaventure pour me rendre à Paris en train. La rame ne comptait qu’un demi-élément depuis son départ de Granville, pour un nombre de passagers habituel.

Jeunes, vieux et enfants, on a tous voyagé entassés debout comme dans le métro. Même pas la place de s’asseoir par terre. Cela crée des liens, c’est certain. Mais quand on a acheté un billet de 1ère classe pour pouvoir travailler pendant le trajet, on l’a mauvaise.

Surtout que nous n’avons eu aucune explication de la SNCF. Pendant le voyage on n’a pas vu de contrôleur, ni entendu personne au micro d’ailleurs : on a du tomber sur des timides.

Paris-Granville : circulez, y’a rien à boire

Arrivés à Paris, nous avons également eu le plaisir de nous faire envoyer bouler par l’agent de la SNCF présent sur la quai. Malaimable, désagréable même, il enjoignait les clients mécontents ou légitimement curieux à s’adresser ailleurs : « Ce n’est pas la faute de la SNCF, voyez avec la Région« . Circulez, il n’y avait de toute façon rien à boire. Compassion et qualité de service, connais pas.

L’après-midi, dans le sens Paris-Granville, le train a été immobilisé après que deux vitres ont été cassées par des tirs. Balles ou cailloux, on n’a pas trop su : « Les jeunes sont en vacances » expliquait un agent de la SNCF.

Deux semaines plus tôt, d’autres jeunes très joueurs avaient déposé un extincteur sur la voie près de Briouze ; d’autres encore, farceurs eux aussi, avaient préféré déposer des plaques de béton sur les rails du côté de Nonancourt, crevant à chaque fois les réservoirs de gasoil et imposant un arrêt du train. Ainsi qu’une perturbation sur la ligne, monovoie sur la plupart du trajet comme vous le savez probablement.

Granville-Paris pas mal bondéQuelques semaines plus tôt, sur 2 allers-retours, j’avais voyagé une fois assis en tailleur avec mon ordinateur sur la moquette (en 1ère classe elle est moelleuse) et peu après dans un wagon sans climatisation ni éclairage. Pas de chance, pour une fois le temps était au très chaud.

Depuis quelques mois je ne vous racontais plus mes mésaventures sur la ligne de train Paris-Granville. C’est la moindre des choses, vous pourriez trouver cela lassant. Mais là, la SNCF et/ou la Région abusent.

Je commence à en avoir ras l’aménagement du territoire, il faut que je m’épanche.