Les embouteillages automobiles ou les trains et bus bondés sont la 1ère cause de stress du déplacement domicile-travail pour plus de 72 % des personnes interrogées pour une étude Regus menée par l’institut MarketingUK auprès de 10 000 personnes dans 78 pays.

Cette étude, qui met en évidence les « sept grand maux des trajets domicile/travail », place partout largement en tête les nuisances liées au trafic comme cause de stress. Un pourcentage moyen de 82% qui monte même jusqu’à 87 % en Australie, à 84 % en Belgique ou à 93 % au Mexique.

Est-ce bien raisonnable de se déplacer pour travailler ?

Les retards et interruptions de service arrivent en 2e place des 7 maux du trajet à 57%, suivis par les conducteurs dangereux (35 %), les pollution et le réchauffement climatique (32 %), le manque d’information de la part des prestataires de service (26 %), les conversations bruyantes au téléphone (23 %) et l’agressivité au volant (19 %).

Comment travailler ensuite dans de bonnes conditions au bureau quand on a subi ce stress pendant les déplacements ? Car les temps de trajet des personnes interrogées dans l’étude sont longs : 29 minutes en moyenne en France et 42 % qui voyagent matin et soir de 30 minutes à plus d’une heure.

Dans les années 70 déjà, dans le Choc du futur, Alvin Toffler jugeait absurde ces migrations bi-quotidiennes qui gaspillent le temps, l’argent et la santé des salariés. Un non sens économique alors que les bénéfices du télétravail sont aujourd’hui prouvés.