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Les cinq premiers télécentres de l’Orne sont lancés

L’appel à projets du Conseil général de l’Orne pour le soutien à la création de télécentres a déjà reçu 4 candidatures.

Deux autres porteurs de projets sont en cours de réflexion et d’évaluation de la faisabilité.

Le télécentre de Boitron ne se portera lui candidat que pour la phase 2 du projet, la création d’un bâtiment HQE.

En attendant, la phase 1 (réhabilitation et aménagement de l’ancienne école) devrait être terminée au cours du 2nd trimestre de 2010.

L’appel d’offre pour le raccordement en Très haut débit a été publié la semaine dernière.

Xavier de Mazenod

Fondateur de la société Adverbe spécialisée dans la transition numérique des entreprises et éditeur de Zevillage.

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4 commentaires

  1. Xavier,

    Quel est le modèle économique des télécentres (celui de Boitron par ex) et les principaux repères de viabilité ?
    Je ne trouve rien sur ce sujet.

    A suivre

  2. Lemodèle économique est simple :
    Financement de l’investissement par subventions diverses (conseil général, région, pole excellence rurale) et collectivités locales.
    Fonctionnement : location des espaces et des services.

    Je suis preneuse de tous conseils en la matière

    Dominique Vignot pour le futur télécentre du Pays de Camembert (du moins si nous sommes retenus au final)

  3. Le modèle économique est simple. A l’exception d’un seul projet, c’est de l’investissement public pour la construction et de la vente de services (abonnements ou achat à la prestation) pour le fonctionnement.

    A chaque porteur de projet de voir ensuite s’il veut un télécentre au fonctionnement équilibré sur le plan budgétaire ou s’il supporte un déficit parce qu’il estime que cela fait partie de sa politique pour attirer de l’activité économique.

  4. Vos réponses m’inquiètent beaucoup sur la viabilité générale du système et sur l’incidence opérationnelle en termes de développement local. J’y reviendrai plus globalement.

    – Faire reposer un espace économique à vocation privée sur de l’investissement public… très risqué à l’heure des restrictions budgétaires en tout sens… Bon disons que l’on reste dans le moule culturel du financement des équipements locaux du 20ème siècle. Possible tant que les collectivités ont encore qq sous.

    – Faire reposer les frais de fonctionnement sur de la location d’espaces et de services, suppose avoir fait une étude de marché ou pour le moins, que l’ensemble des télétravailleurs de Boitron se soient engagés à payer une cotisation ou un système financier à minima. Est-ce le cas ?

    – Pour l’heure, avez-vous publié votre offre tarifaire ?

    – En termes de développement local, avez-vous aussi fait une projection sur les nouveaux emplois potentiels et plus généralement sur l’impact quant à l’employabilité des habitants de Boitron ?

    – Sur la viabilité générale, tu dis Xavier : « A chaque porteur de projet de voir ensuite s’il veut un télécentre au fonctionnement équilibré sur le plan budgétaire ou s’il supporte un déficit parce qu’il estime que cela fait partie de sa politique pour attirer de l’activité économique »
    Est-ce que le déficit sera directement supporté par chaque porteur de projet… et qui sont les porteurs du projet (les collectivités uniquement, toi et les autres télétravailleurs ?). Si c’est le dernier cas, es-tu prêt à supporter sur tes finances persos, l’éventuel déficit financier du télécentre ?
    Par ailleurs, je ne suis pas certain qu’un déficit public soit vraiment une politique pour attirer de l’activité économique… sinon cela se saurait et nos collectivités seraient pleine de sous et avec peu de chômage ! Ce n’est pas la même chose, si le déficit public contribue à l’employabilité / formation des gens.

    _________
    Par contre si Boitron n’est qu’une étape intermédiaire pour « concentrer » l’accès haut débit en attendant la dispo pour tous les habitants… alors c’est toute la démarche qui méritait des financements publics (c’est leur finalité d’être effet de levier)… Cela devenait de l’investissement social… cela supposerait alors que le bâtiment soit reconvertible plus tard, en centre social, école, usine, café, habitat etc… (cf les mobilités urbaines sur les appels à projets http://www.wirkers-2010.info/Appels-a-projets-Recapitulatif-Wirkers-2010.html).

    NB : Xavier du dis « A l’exception d’un seul projet » : c’est quoi le projet concerné, et en quoi consiste l’exception ?

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