Ventes-de-Bourses : pas déchets a tranché le tribunal
La cour administrative d’appel de Nantes vient d’annuler l’arrêté préfectoral autorisant l’exploitation d’un centre d’enfouissement des déchets dans la forêt de Ventes-de-Bourse par Sita, filiale du groupe Suez.
Elle a également annulé le rejet par le tribunal administratif de Caen du recours intenté en 2006 par la commune d’Essay, la communauté de commune du Pays mêlois et l’association Respectez notre nature.
Cette décision de justice ramène le projet à son début, il y a près de 6 ans.
Mais cette décision ne règle pas le problème de la gestion des déchets dans l’Orne. Visiblement, dans son plan « d’élimination des déchets ménagers et assimilés », le département misait gros sur la capacité du centre de Ventes-de-Bourse de 120 000 tonnes/an (voir les détails du PEDMA de l’Orne).
Si l’on peut se satisfaire de cette dernière décision de justice de cette longue histoire, il n’en reste pas moins que notre production de déchets doit diminuer. Quel sens cela a-t-il de gaspiller autant de ressources pour ensuite polluer en les éliminant ?