
Pas d’unanimité syndicale pour l’accord télétravail à la sécurité sociale
Le protocole sur le travail à distance conclu par l’Ucanss (fédération d’employeurs des organismes du régime général de la sécurité sociale), la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, a été agréé début juillet par le ministère des Affaires sociales. Ce texte s’appliquera pour trois ans au télétravail « pendulaire ».
Le salarié du régime général pourra effectuer en partie son travail à domicile, ou dans d’autres locaux de la sécurité sociale que son lieu de travail habituel, sans y être contraint par la nature de son activité.
La CFDT, la CFE-CGC et la CFTC de la sécurité sociale ont donc annoncé, dans un communiqué commun, avoir signé, le 8 juillet, un accord consacré au travail à temps partiel. Ces trois syndicats soulignent que « ne pas signer cet accord dérogatoire sur le temps partiel, c’était remettre en cause l’emploi de près de 3 000 salariés de la sécurité sociale ». Ils indiquent également avoir négocié en suivant un « fil conducteur », la volonté de « créer les conditions, qui permettront progressivement de réduire le nombre de ces contrats courts, et renforcer les droits des salariés, qui les subissent ».
En revanche, FO a annoncé n’être pas signataire de ce texte, sans toutefois s’y opposer. De son côté, la CGT, très réticente dès le début des réunions de négociation, a fait valoir son droit d’opposition. Pour la CGT, l’accord va entraîner une plus grande précarisation des salariés des établissements (UGECAM, centres de vaccinations…), une flexibilité accrue du temps de travail.