Coworking au soleil en hiver ? Les Canaries, eldorado des slashers !
Jeudi, il a neigé sur l’Île-de-France. Un beau manteau blanc, soit, mais qui me pousse à me demander si, en écrivant ces lignes, je ne pourrai pas être ailleurs, plus au chaud ? Aux Canaries, par exemple ?
La semaine dernière, il a neigé (mais pas aux Canaries)
J’ai besoin d’accéder à un internet rapide, d’échanger avec mes associés plusieurs fois par jour, de planifier des déplacements sur des salons ou évènements autour du thème de ZeVillage, le Future Of Work. Voilà mes besoins.
Tout cela peut il se faire depuis un autre lieu plus ensoleillé puisque c’est ce soleil qui me manque pendant cette trop longue saison hivernale (tout est affaire de point de vue bien sûr, et puis les québécois vont encore rire de nos petits hivers) ? D’un autre lieu accessible à un prix raisonnable, en déplacement, en hébergement et en coût de la vie en général…
Des outils et une acceptation de la mobilité et de la distance dans les relations de travail
Les outils
Les temps ont largement changé sur la qualité des connexions Internet, qui sont presque partout très bonnes, sur les outils de mobilité, qui sont à présents accessibles et le plus souvent gratuits, sur Internet.
Un nouvel état d’esprit sur la mobilité
Il est de plus en plus habituel d’organiser avec ses clients les points nécessaires par Skype ou téléphone. Le Dieu présentiel a vécu et nous sommes aujourd’hui plutôt entrés dans l’air de l’agilité. Etre présent quand il le faut reste indispensable mais cette présence limitée est acceptée par des clients plus intéressés par la qualité du travail bien entendu et par votre disponibilité réelle (y compris par mail, Trello et autre Skype)
Les barrières sont tombées sur les principes mais les exigences de qualité ont augmenté
En effet, les outils permettent de produire de beaux documents, de réagir très vite, d’organiser une réunion Skype ou téléphonique en très peu de temps. Vos clients attendent donc cette qualité de prestation.
Gagnant – Gagnant
Faire de la qualité quand on est dans un environnement inspirant, la chose a du sens et une certaine logique. Le client comprend de plus en plus cette équation qui lui assure un environnement favorable et donc, une prestation plus inspirée. C’est en tout cas l’équation gagnante-gagnante recherchée.
Et donc, pourquoi ne pas choisir son lieu de travail ? C’est ce que de plus en plus d’entrepreneurs, de collaborateurs d’entreprises, font en s’installant dans les environnements qui leur conviennent, les campagnes ont tout à gagner à ce phénomène qui s’accélère. Tout à y gagner si elles préparent l’accueil de ces nouveaux habitants/travailleurs/entrepreneurs mobiles, y compris en bâtissant l’écosystème favorable à leur développement, ce qui n’est pas chose facile à faire et souvent même à comprendre tant il révolutionne la stratégie de développement territoriale et l’attractivité.
Un paradis abordable à 3h40 de Paris ?
A 3h40 de Paris, pour un tarif (très) variable mais que l’on trouve hors vacances scolaires autour de 150/200 € (A/R) au dernier moment et avec un peu d’avance à 60 € l’aller retour, vous pouvez partir travailler au pays du printemps éternel et au coût de la vie très très intéressant : aux Canaries.
C’est en Espagne, donc en Union Européenne avec ses lois, ses accords qui y rendent la vie d’un Européen plutôt facile.
Pourtant, il y fait 20 degrés la plupart du temps en hiver, sous un soleil dont la constance enragerait nos météorologues. Petit plus, le décalage horaire avec la France n’est que d’une heure, parfait donc pour une collaboration en live avec ses clients, partenaires et collègues.
La première réaction à cette destination est naturellement : non ça n’est pas possible. Mais à y regarder de plus près, on coche toutes les cases en terme de mobilité et d’efficacité. Avec au final, pour les besoins des réunions en présentiel, la possibilité d’être à Paris, aéroport Charles de Gaulle rapidement, des tarifs pour des périodes en France planifiées à l’avance qui descendent à des niveaux très bas. Et c’est aussi sans évoquer les connexions Internet et GSM parfaites pour assurer les Skypes nécessaires.
Où travailler sur une île dédiée aux vacances ?
Rassurez-vous, d’autres y on pensé avant nous !
Deux exemples de lieux de coworking et même de co-living (résider et travailler en mode collectif) avec :
- Sur l’Ile de Fuerteventura, la moins peuplée des Canaries, ce lieu, implanté au coeur d’une ville de la côte nord face à l’ile de Lobos, réserve de la biosphère et spot de surf. Je passe sur la transparence de l’eau… Un lieu animé, totalement international, pour ne pas entreprendre seul.
- Sur l’ile de Lanzarote, dans la ville-capitale de Arrecife, un grand appartement avec sa terrasse face mer a été transformé en un lieu de coworking évidemment atypique. La video se chargent de présenter le lieu est à découvrir ci-dessous.
https://www.facebook.com/LanzaroteCoworking/videos/682941815203870/
Ces exemples valent pour les iles les moins peuplées des Canaries et les lieux se multiplient quand on aborde des villes comme Teneriffe par exemple.
Et là vous vous dites : mais personne n’y a pensé encore ?
Si ! quand on cherche un peu sur la toile on comprends vite que nous ne sommes pas seuls à y avoir pensé.
En effet, l’expérience CoworKator portée par Cécile Emery et Rémi Darricau est intéressante dans ce qu’elle préfigure le travail par phases de demain. Pas un mais des lieux, pas un mais des moments forts. Un travail, oui, mais aussi une expérience intéressante (utile, fun, nouvelle, sportive, intellectuelle, mais en restant dans le cadre de l’expérience), pas seul mais en collectif et jamais sans entraide !
Le concept ? Proposer des temps de coworking (1 à 3 semaines) aux Canaries, pendant l’hiver, dans une villa partagée en y assurant animations et bienveillance. Le tout se fait en mode co-living et permet de travailler et de profiter d’animations et de visites pour découvrir ces iles. Avec le soleil et en restant actif.
Work Hard Play Hard…
Ce petit plongeons dans une eau chaude au coeur de l’hiver a pour objectif d’ouvrir des portes. Les portes du possible, du moins du probable. Demain, la mobilité sera multiforme, multi destinations et ressemblera donc à vos attentes tout en se fondant dans vos contraintes.
Et à voir le petit nouveau (en version neige et ski cette fois-ci) sur le même créneau, on peut penser que nous n’en sommes qu’au début.
Et pourquoi les sièges sociaux aux tours de verre n’incluraient pas, demain, les lieux de vie plus intenses, propices à assurer une collaboration dans un contexte hyper favorable, autour de projets clés ? A ressourcer les collaborateurs trop sous tension ? Des lieux qui pourraient se trouver en campagne, en montagne, à l’étranger, au bord de l’eau… Dans des lieux inspirants et des lieux ou de nouvelles rencontres professionnelles alimenteront les compétences et la créativité des équipes ou des entrepreneurs.
Work Hard, Play Hard…
…what else ? 😉
> Les nouvelles formes de lieux éphémères, on en parlera lors de nos Rencontres ZeVillage dédiées au Future Of Work en mai à Paris !
On en rêve, mais est-ce vraiment du coworking ou simplement du télétravail ?
En fait, les deux choses sont différentes. Le télétravail à cette distance oui c’est possible et cela existe déjà sur place. Le coworking oui également bien entendu mais cela implique l’existence d’une communauté… C’est pour cela que nous avons présenté ici un lieu tel que Lanzarote coworking qui dispose d’une communauté. C’est l’enjeu des territoires qui sont aujourd’hui attractifs en terme de qualité de vie… mais qui ne disposent pas d’écosystème vivant et identifié. Donc on est bien sur les deux dimensions et oui, elles sont déjà une réalité sur pas mal de territoires que nous connaissons.
Salut Loïc,
Très séduisant effectivement l’idée de travailler les pieds dans l’eau de la piscine de la Villa, en équipe, nous le faisons une fois par an… Tellement séduisant que l’on peut parfois en oublier l’ingrédient essentiel et indispensable à ce type de travail : l’accès Internet.
Nous avons rencontré le problème l’année dernière : une villa à Ibiza pendant une semaine, piscine, soleil plage et co-working… avec une connexion 2G ou un ADSL à 512Kb/s pour 15 personnes…
Nous avons heureusement réussi à y pallié tant bien que mal avec un modem 4G local (ne donnant que de la 3G) et les forfaits Roaming des européens. Il faut tout de même garder à l’esprit que les infrastructures de télécommunications ne sont pas toutes équivalentes à celle de France (ou à celles de nos grandes villes en tous cas) surtout sur les îles où parfois même le réseau d’eau n’est pas au point (à Ibiza, l’eau du robinet est salée…).
Vérifiez donc bien que cet ingrédient est bien présent au risque de passer simplement une semaine de vacances non prévue… et non payée 😉
Effectivement c est la base de la base. Je suis d’accord. obtenir l’info qu’il y a du wifi n’indique pas à quel débit… réel. Et dès que l’on prévoit une quantité d’utilisateurs qui dépasse le classique 4 par maison/villa… alors les problèmes commencent.
La, l’évaluation des autres utilisateurs de la villa sont utiles 😉
L’idéal bien entendu reste la location d’un lieu que l’on a déjà utilisé. et testé.
Vive le roaming UE !