Aux dernières nouvelles, la grève SNCF qui perturbe la circulation des trains bas-normands depuis presque une semaine serait due à une contestation syndicale d’une nouvelle grille horaire.

Je ne pensais que cela tournerait au feuilleton quand j’ai écrit mon premier billet mais on nous manque sérieusement du respect (comme on dit en banlieue et en Corse) dû aux clients usagers.

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On peut avoir des désaccords avec son entreprise mais on n’est pas obligé de prendre ses clients usagers en otage pour régler ses problèmes. C’ela relève vraiment d’une culture syndicale archaïque qui n’arrange pas la cote des syndicats.

Anne-Marie Idrac, nouvelle présidente de l’entreprise publique, n’avait pas tort de déplorer cette culture, même si elle a mis de l’eau dans son vin depuis :

 » Je ne comprends pas bien dans quel siècle on est. Sur certains sujets de dialogue social, certains me disent qu’on est à l’époque de la guerre froide. D’autres, plus optimistes, estiment qu’on est juste avant la chute du mur de Berlin. Je ne sais pas comment on va faire, je vous le dis franchement, mais il n’est pas possible que, dans dix ans, la SNCF soit la seule entreprise dont on puisse dire qu’elle se situe avant la chute du mur de Berlin. »

Les syndicats ont joué les jeunes filles effarouchées en entendant ces propos. Mais la réalité prouve que la présidente n’était pas loin de la vérité.

Du côté de l’entreprise ce n’est guère mieux : la SNCF ne gère absolument pas la communication ni l’information de ses clients usagers.

En attendant, ma colère monte : elle atteint déjà la 4e place dans Google actu !