Jamais depuis notre installation dans l’Orne nous n’avions eu autant de neige : entre 25 et 40 cm d’épaisseur selon les endroits. Même iTélé est venu en reportage à quelques kilomètres de la maison, entre Essay et Sées.

Il va sans dire qu’en pleine campagne, dans une région peu habituée aux grandes périodes neigeuses, personne n’est vraiment équipé pour se déplacer (nous ne sommes pas au Québec ni en Suède…). Et les routes ne sont pas prêtes d’être praticables. Même si notre maire et son fils dégagent eux-mêmes tous les chemins de la commune avec leurs tracteurs.

Il suffit d’être organisé pour vivre en autarcie. Cela tombe bien, j’avais commencé un levain il y a quelques jours pour préparer une fournée dans dans le four à pain.

Malgré cela, je travaille comme un autre jour. Pas tout à fait, car j’ai commencé la journée par une balade dans la campagne enneigée pour faire quelques photos. Mais mon travail n’est pas handicapé par les intempéries.

A part les rendez-vous de demain à Paris que je dois annuler, aucun changement. Le Wimax refonctionne plein pot (la neige ?) après quelques bégaiements les jours passés. Et l’une des deux réunions se transformera en Skype meeting.

La neige réussit à démontrer ce que la grippe A n’avait pas réussi à prouver : le télétravail est un bon mode d’organisation, qui fonctionne et évite d’être pénalisé en période de crise. Ce n’est pas là son moindre avantage.